lundi 16 juillet 2007

Une période de transition.

De1969 à 1976 ce fut ce que j'appellerais une période de transition, je veux dire par là que des doute quant à ma capacité d'élever ma famille me traversait l'esprit.

Ma femme travaillait à l'hôpital, mais malgré tout les fins de mois étaient difficiles. Depuis que nous étions à Lunéville ma paie avait chutée, le travail à tâche était prit par les gars de la région, les équipes étaient formés et entrer dans une équipe n'était pas chose facile elles étaient complètes.
A cette époque je n'hésitait pas à changer de patron pour cinquante centimes de l'heure de plus il y avait du travail.
Mon beau-frère faisait des extrais le samedi et le dimanche, pour donner un coup de main au bar le Rivolet que tenait un oncle de ma femme, en face de la gare de Lunéville.
Après en avoir parlé il me présenta deux gars dont l'un était chef de chantier et cherchait a embaucher, ils travaillaient dans une boite d'embranchement industriel, en clair ils posaient des rails de chemin de fer dans les usines.Ce n'était pas mon boulot mais après réflexion je suis entré dans l'équipe, nous fréquentions beaucoup les hôtels du fait d'être toujours en déplacement, mais nous fréquentions égalementles bars de ces hôtels. (cette photo a été prise en Allemagne devant la pension, à l'arrière plan Déwitt le chef de chantier, à coté le patron de la pension, sa femme et sa fille, devant paul, jean à ma droite, pierre à ma gauche, devant la plus jeune fille de la maison.

A ce propos je tiens à rendre ici hommage à ma femme qui durant cette période fut une mère exceptionnelle et une épouse formidable, elle a su gérer cette période avec beaucoup de lucidité et de sang froid car je n'étais pas là de la semaine, c'était elle qui gérait tout à la maison.
La vie a ses hauts et ses bas si cette période n'a pas été rose tous les jours, elle eu ses bons coté.
Par exemple le chef de chantier en question de fils en aiguilles est devenu le parrain de ma fille florence et pour me faire progresser socialement m'a proposer à la direction de l'entreprise, pour faire un stage à Paris dans la soudure aluminothermique, qui consiste à l'aide de deux moules et d'un creuset à couler un produit pour souder deux rails entre eux.
J'ai réussi cet examen et quelque temps après avec l'aide d'un portugais je soudais des rails pour le compte de l'entreprise.
Le problème était que je n'avait pas de permis de conduire, je travaillais en collaboration avec un indépendant qui ne voyait pas cette collaboration d'un très bon oeil, il me mettais des bâtons dans les roues en ne m'apportant pas en temps et en heure le matériel dont j'avais besoin, je passerais les détails mais le moins que l'on puisse dire c'est que cette collaboration ne c'est pas très bien passé.
Comme il me fallait un véhicule la direction m'a proposé un arrangement, elle me payait le permis de conduire à condition que, si je ne l'avais du premier coup et si je désirais poursuivre, le reste était à mes frais je n'ai pas hésité une seconde j'ai accepté tout de suite, j'ai eu le permis à la troisième fois, l'examinateur n'était pas moins que le père de Françoise Dur la championne de tennis.

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