lundi 16 juillet 2007

Mon parcours professionnel.


Pour bien comprendre mon parcours professionnel, il faut savoir que ma place à l'école était plus vers le radiateur qu'au premier rang, j'ai quitté l'école à quatorze ans sans aucun diplôme c'est pour cette raison que je m'intéresse aux jeunes en difficulté scolaire.

Ils se disent à quoi bon me donner du mal puisque de toute façon je suis nul je ne comprend rien, ce qui les empêche de se passionner pour un métier ou tout autre chose.
C'est cette passion que j'ai eu pour mon métier durant toute ma vie professionnel, d'autres aussi comme la pêche au bord de mer, les échecs, la sculpture sur carreau de plâtre, j'ai envie de leur faire partager toutes ces passions,
J'ai surtout envie de leur dire que rien n'est foutu, s'ils ont choisi le bâtiment, la qualification tout au long de la vie peut leur laisser espérer les plus hautes fonctions dans ce domaine, voir même avec un peu de chance se mettre à leur compte, de toute façon ce travail leur apportera quelque chose.
La première chose importante pour moi fut de passer maître ouvrier la consécration suprême, être reconnu et respecté par mes paires, sans diplôme je ne pouvais espérer mieux.
La deuxième chose que ce métier m'a apporté c'est de travailler sur le chantier dont je suis le plus fier, Notre dame de la garde, d'autres chantiers comme celui que je montre dans mon parcours professionnel m'ont apportés beaucoup.
Mais avant d'en arriver là, comme dit le proverbe, j'ai fais trente six métiers trente six misères, J'ai commencé comme apprenti peintre, étireur de précision dans les tubes en nickel, attacheur dans le chromage nickelage,tapissier chez Crozatier meuble ( pour ceux qui connaissent), jusqu'à ce que mon beau-frère qui en avait marre de me voir toujours changer de boite me prenne avec lui dans le bâtiment.
Au début j'en ai bavé, c'était une petite boite nous faisions tout à la main même décharger les camions de ciment, les gâchées de béton pour les fondations se faisaient à la main également avec un sorte de cailloux très gros d'où le nom de patate.
Lorsque nous gâchions du béton, les compagnons me réservaient les sacs de ciment les plus bas pour disaient-ils, qu'ils ne durcissent pas , cette période fut assez dure mais elle m'a forgé le caractère.

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