mercredi 1 août 2007

Sommaire.





  • SOMMAIRE

  • Les outils.

  • Le matériel.

  • Les matériaux.

  • Les expressions du bâtiment

  • Présentation des façades

  • (suite)

  • Page n°1, chapitre 1

introduction

Page n°6, chapitre 2 implantation des fondations.

  • Page n°15, chapitre 3 Terrassement coulage des fondations, plus un petit cours de ferraillage.

  • Page n° 25, chapitre 4 Élévation du vide sanitaire.

  • Page n°29, chapitre 5 Pose du premier plancher coffrage coulage, coffrage et coulage de la terrasse, poteaux, poutres, et escalier.

  • Page 42, chapitre 6 Elévation des murs, du premier plancher, coulage des linteaux et de l’arase.

  • Page n°51, chapitre 7 pose du deuxième plancher, coffrage des balcons façades sud et nord.

  • Page n°59, chapitre 8 tracer et coffrage d’un escalier balancé.

  • Page n°69, chapitre 9 pose de la charpente.

  • Page n°74, chapitre 10 pose des portes, fenêtres, appui de fenêtre, et chape.

Les expréssions du bâtiment.

  • Les expressions du bâtiment


  • Amorce veut dire attente, fers en amorce =fers en attente. Un mur, en aggloméré ou en brique en amorce =un mur en attente.

  • Boulée: mélange d’ingrédients et de ciment.

  • Bosse: saillie disgracieuse au décoffrage.

  • Brut. Non fini.

  • Ceinture. Partie ferraillé et bétonné faisant le tour de la construction.

  • Chaînage ou ceinture: c’est le coffrage qui fait le tour de la construction à hauteur du plancher, ferraillé par des longrines et bétonné en même temps que la dalle.

  • Chaise: planche de coffrage le plus droit possible, clouée sur des piquets de bois à 1 m environ des fondations, pour délimiter l’emplacement de la construction.

  • Champ: épaisseur d’une planche

  • Chat: pièce carrée du fil à plomb.

  • Chevêtre. Partie reliant le conduit de cheminée à la charpente.

  • Coulée: (la) c’est lorsque l’on remplit une dalle ou un coffrage en béton. Couler c’est le fait de remplir une dalle ou un coffrage.

  • Épure: c’est le tracé grandeur nature (d’un escalier par exemple)

  • Faible. Veut dire ne pas mettre tout à fait (exemple, 4 cm, 8 ou 9 mm presque 5 cm)

  • Flache: ou (flasque) c’est l’arrondi qui se trouve derrière une planche de coffrage et que l’on met toujours du coté des rablettes, ça peut être également la partie flexible d’un échafaudage qu’il faut renforcer.

  • Fond de moule: comme son nom l’indique c’est le fond horizontal d’un coffrage

  • Fort. Veut dire mettre plus que (exemple 5cm, 2ou 3mm de plus que 5cm)

  • Fouille: tranchée.

  • Gâchée: mélange d’ingrédients.

  • Gras. Exemple le béton de la dalle est trop sorti.

  • Goutte d’eau C’est la partie qui empêche l’eau de ruisseler contre un mur

  • Jonction. Raccordement

  • Joue: une planche ou un panneau qui sert à arrêter le béton.

  • Latte: bois de petite taille(exemple) 30, mm / 40, mm de différentes longueurs.

Les expréssions du bâtiment (suite)

Expressions du bâtiment suite


  • Longrine: désigne en général des fers entourés de cadres ou d’épingles. Quelque fois se sont des poutres en béton prêtes à poser.

  • Marche balancée. Marche tournante.

  • Maigre. Exemple le béton de la dalle n’est pas assez sorti.

  • Paillasse: partie porteuse de l’escalier. Parfois on nome paillasse un quadrillage en ferraille ou en treillis soudé.

  • Panneau: planches reliées entre elles par des rablettes pour du travail brut de décoffrage. Pour un travail plus fini on emploie du contre- plaqué.

  • Pignon. Partie de maçonnerie triangulaire sous la charpente.

  • Piquetage. Délimitation de terrain faite par le Géomètre.

  • Poutre: en principe est coffrée et ferraillée sur place, relie un endroit à un autre parfois un décor.

  • Poteaux: de matériaux et de formes différentes servent à soutenir un endroit, (parfois de décor)

  • Quadrillage: carré en ferraillage ou en treillis soudé.

  • Queue de vache. Partie de toiture dépassant les murs, vide ou parfois habillée de lambris

  • Rablettes: petites planches reliant entre elles d’autres planches pour former un panneau.

Saignée: ouverture longue dans un mur ou petite tranchée dans le sol.

  • Semelle: ce mot peut être employé pour la ferraille que l’on met dans le béton. Mais aussi pour les ressauts en béton qui empêche le coffrage d’aller vers l’intérieur.

  • Taquet: petit morceau de bois de différente largeur et longueur.

  • Tirer: amener(exemple)tirer un niveau.

  • Toupie. Camion transportant du béton.

  • Tricher. Faire à peut près.

Les outils.

Les outils.


  • Arrache-clou:

  • Auge: ou gamatte: récipient pour mettre le mortier

  • Burin: Sorte de fer, plat au bout qui sert à casser du béton ou tous autres matériaux.

  • Cerceau ou cerce : fer de 8 ou 10mm voir plus arrondi en 3/4 de cercle sert à tenir les règles ou les planches.

  • Chevillettes: fer muni d’un valet qui sert à tenir les planches.

  • Cordeaux:

  • Coupe tube

  • Décamètre:

  • Décintoir: genre de martelet à deux tranchants.

  • Équerre: Fausse équerre: c’est une équerre qui se plie pour prendre des angles autre que les angles droits.

  • Fil à plomb: Fil à plomb d’axe:

  • Griffe à ferrailler: sert couder le fer à béton.

  • Hachette.

  • Ligne à tracer: c’est une petite boîte avec dedans du bleu ou une autre couleur, munie d’un cordeau et d’une petite manivelle.

  • Marteau arrache-clou:

  • Martelet: sert à la pose d’un coté marteau de l’autre un tranchant plat.

  • Masse: Massette:

  • Niveau à main: Niveau à eau: c’est le principe des vases communicants, une grosse bouteille 2 à 3 cm de diamètre, une petite 1 cm de diamètre et un tuyau. Peu importe la longueur, c’est une question de poids et de rangement.

  • Pelle: pioche:

  • Pointe:clou

  • Pointerolle: sorte de fer, pointu au bout qui sert à casser du béton ou tous autres matériaux.

  • Sauterelle: équerre pliable qui sert à prendre des angles. Sert beaucoup dans les épures.

  • Scie à bûche. Scie électrique.

  • Spit. Pistolet à air comprimé servant à enfoncer des clous spéciaux.

  • Taloche: plateau de bois muni d’une poignée, pour égaliser le mortier.

  • Valet: partie de serrage d’une chevillette.

Le materiel.


Le matériel


  • Bétonnière: Il peut être intéressant d’en acheter une.

  • Cerce ou cerceau. Tient deux planches serrées contre un mur.

  • Collier. Sert à attacher les tubes d’échafaudage.

  • Crémaillère. Arrête les contre-marches.

  • Échelles: Pour certaines, (location)

  • Échafaudage: (location)

  • Engin:de terrassement (location)

  • Escabeau.

  • Entrepose. Marque d’échafaudage.

  • Étais métallique: (location)

  • Godet. Fait le tour d’un tube sert à recevoir les barres de liaison d’échafaudage.

  • Grue: il y en a de très maniable (location)

  • Lisse. Barre de liaison pour échafaudage.

  • Mils. Marque d’échafaudage

  • Potence. Genre d’équerre servant à accrocher une poulie.

  • Règles:pour les plus grandes (location suivant les besoins)

  • Serre-joints: (location)

  • tréteaux: (location)

Tout ce qui est locations se fera à la demande des besoins et sera rendu dans les plus brefs délais, pour éviter des frais inutiles.

Les matériaux.

Les matériaux.

  • Bastaing

  • Boisseau. Poterie pour conduit de cheminée.

  • Broche: clou de 110mm ou plus

  • Charpente. Ancienne ou moderne.

  • Chevron. Bois de différentes longueurs de 2m à 4m et plus, sections exemple 10cm/10cm ou 10cm/12cm

  • Ciment.

  • Crotte. Petite brique creuse de 5/20/40 cm

  • Fer à bétonner: Tord (torsadé) Doux (simple) de 6 mm de diamètre par exemple qui sert à confectionner les Cadres, Crochets, Épingles, étriers ou fers en U:

  • Goutte d’eau. Baguette de quart de rond

  • Gravier.

  • Hourdis.

  • Liteau. Petit bois de différentes longueurs, 35mm/40mm ou 40mm/40mm

  • Mélange à béton: mélange tout prêt de sable et de cailloux, principalement employé pour les travaux en terre

  • Panne. Pièce de pois recevant les chevrons de la charpente.

  • Plâtre.

  • Poutrelle.

  • Sable. :

  • Treillis soudé, li y en a de deux sortes en plaque ou en rouleau.

  • Tuile. Mécanique ou à bâtir.

  • Tuile de rive. Cache les coupes sur le bord d’un mur.

  • Faîtière. Cache les coupes du haut du toit.

  • Mécanique. Se pose sur liteaux.

  • Ronde. Se colle ou se maçonne sur des planches.

Introduction page n° 1 chapitre1

Chapitre 1



Construire soi même sa maison.


introduction


Ce blog n'a pas pour but de me faire connaître en tant qu'écrivain je n'ai aucun talent en ce domaine, il est simplement fait pour vous qui avez un rêve celui de construire votre maison et vivez dans l'espoir de le réaliser un jour.
Mes quarante et un ans dans le bâtiment, la maison individuelle, le béton armé, dont quinze ans dans la restauration des monuments historique, m'ont amené à constater que faire soi même sa
maison est réalisable avec hélas plus ou moins de réussite dans certains cas, c'est pour cela que j'ai décidé de mettre mon expérience à votre service.
En cette période où la crise du logement est bien réelle, où le prix du terrain est exorbitant pourquoi ne pas faire quelques économies tout en réalisant votre rêve.
Vous avez la volonté, le courage, les bras, vous êtes un très bon bricoleur (aidé de votre famille ou d'amis) ce travail ne vous fait pas peur la seule chose qui vous manque c'est l'expérience du bâtiment.
C'est là que j'interviens, nous allons la construire ensemble votre maison pas à pas, étape après étape je vous expliquerais par des plans et des croquis comment vaincre ce spectre qu'est le terrain vague.

Introduction page n°2



Dans les articles qui suivent vous pourrez voir les quatre façades et la fig n°1 le plan du premier plancher.
Le plan d'implantation est exactement le même que le plan du premier plancher sans détail à l'intérieur, uniquement l'emplacement des murs porteurs et des poteaux de soutien de la terrasse qui seuls sont visible puisqu’il s’agit des fondations.
Le vide sanitaire est un espace qui laisse passer l’air, fait que la dalle ne se trouve pas en contact direct avec le sol donc évite l’humidité, sert à placer les gaines d’électricité les arrivées d’eau, de gaz, ainsi que les raccords d’évacuations d‘eaux usées etc.
Le seul accès au vide sanitaire s'appel vulgairement un trou d’homme que nous apercevons au centre de la photo.(source http://planctonscream.ifrance.com)
Avant d'aborder ensemble la construction, jetons un coup d'oeil sur les quatre façades de la maison et le plan du premier plancher, cela nous permet de nous familiariser avec le plan et l'orientation.
Il est évident que ces croquis ne représentent pas la maison de vos rêves ce n'est qu'un prototype, j'ai tenu à réunir dans ce modèle une bonne partie des difficultés que nous allons rencontrer, par exemple elle possède un escalier disproportionné par rapport à la bâtisse.
J'ai voulu rassembler dans une maison individuelle le coffrage de poteaux, de poutres, ainsi qu'une dalle en béton ce qui n'est pas chose courante.
Si j'ai fais ce blog c'est dans le but de vous faire économiser de l'argent, pas de vous en faire dépenser inutilement
Ces poutres et ces poteaux seront peut être superflus, mais ils vous donneront un aperçu de ce travail dans le cas ou plus tard après avoir pris gout à la maçonnerie, vous ayez envie d’effectuer quelques transformations.

Introduction page n°3


L’emplacement du terrain est primordial, l’exposition au soleil est très importante, c’est pour ces raisons que l’architecte oriente de préférence les pièces principales celles où nous passons le plus de temps en direction au sud, le salon salle à manger par exemple seront placés en fonction de la meilleure vue, nous comprenons mieux maintenant pourquoi les façades sont nommées nord, sud, est, et ouest.
L’orientation est capitale vous le verrez sur le terrain, si vous n’avez pas le sens de l’orientation vous prenez le plan du premier plancher que vous a-remit l’architecte une boussole, et là au
milieux de votre terrain laissez aller votre imagination et entrez dans votre salle de séjour.
Le voilà mon but, faire que ce terrain en friche qui vous fait si peur ne soit plus un obstacle, et que vous puissiez vous dire après tout l’implantation d’une maison cette épreuve au combien angoissante, n’est pas si difficile que cela à surmonter.
Feuilletez ce blog et si après l'avoir parcouru j’ai pu vous convaincre, je pense avoir été utile à quelque chose, allez mettre un bleu de travail je vous donne rendez-vous pour l'implantation.

Pour tous les renseignement concernant les détails, achat du terrain, banque etc, un site qui peu vous intéresser http://www.ideesmaison.com/Glossaire-index.html

Attendez! J’oubliais soyez prudent je ne voudrais pas que ce rêve se transforme en cauchemar.

Présentation des façades sud nord est

Page n°5 fig1façade ouest



Page n°6 fig2 les piquets d'implantation.


Chapitre 2


Implantation des fondations


Entendons-nous bien les plans, les croquis, et les façades que j'ai dessiné sont là pour vous expliquer la façon de procéder.

Les photos précédant cet article et les suivantes, ont été glané par-ci par-là et contribuent à une meilleur compréhension mais n'ont aucun rapport avec les plans et les croquis

Lorsque vous avez feuilleté ce livre vous étiez en tenue de ville vous voilà en bleu de travail au milieu de ce terrain fait d’herbe de terre de cailloux, mais plus que jamais décidé à la construire cette maison alors au boulot
La première chose à faire est l’implantation. Qu’est ce que l’implantation ?
C’est le fait de matérialiser la construction sur le terrain avec des cordeaux.
Comment faire ? Rien de plus simple nous allons nous reporter au travail du Géomètre, cette personne joue un rôle et pas des moindres dans la construction de votre maison, de son travail dépend la bonne délimitation de la bâtisse mais aussi et c’est très important, c’est lui qui fixe les limites de votre terrain ce qui peut vous rendre responsable en cas de litige avec un voisin sur une mauvaise implantation.
Pour faire ce travail le géomètre a planté des petits piquets de bois B-D-F-H fig2 enfoncés assez profond et à ras du sol pour qu’ils ne soient pas bousculés ou arrachés pendant les travaux d’implantation, cela peut être aussi des petits plots de ciment toujours avec le signe + c'est le piquetage.

Page n°7 piquetage et pose des cordeaux sur un alignement.



Souvenons-nous d'une chose, nous ne sommes pas sur le chantier tous les jours, le piquetage de la photo n'est valable que si l'implantation est faite dans la journée, si nous quitons le chantier pour plusieurs jours il vaut mieux que les piquets soient bien enfoncé.
Dans l’ordre de l’implantation la première chose à faire est de repérer les piquet, et ce ne sera pas chose facile surtout si cela fait longtemps que les piquets ont été plantés.
Sur ces piquets le géomètre a tracé les axes des murs par le signe (+) en B - D - F - H Fig2 considérons que pour ce qui est de délimiter le terrain par un mur ou des haies nous avons le temps, nous commençons donc par l’implantation de la maison. Pour faciliter les choses dans chaque travail qui nécessitera deux personnes, nous ferons appelle à Xavier ( X ) et à Yves ( Y ) donc chaque fois que vous verrez apparaitre ces lettres ( X ) – ( Y ) en majuscule vous saurez que pour le travail en cours il faut être deux.
A l‘aide de la cisaille nous coupons des fers 6 ou 8 mm de diamètre d’une longueur d’environ 20 à 30 cm suivant la dureté du sol, ( X) attache un cordeau sur ce piquet et le tient à environ
1 m, 5o cm derrière l’axe qu’il a choisi d’aligner fig2, ( Y ) se tient à l’autre extrémité avec son piquet, ils prennent par exemple l’alignement D –F, ( X ) et ( Y ) tendent assez fort le cordeau et le promène au-dessus des piquets à quelques mm jusqu’à ce que le cordeau soit à la perfection sur les repères (+) A l’aide d’une massette ils enfoncent leur piquet et après avoir contrôlé le bon alignement du cordeau donnent les derniers coups de massette, enfonce définitivement les piquets et passent à l’alignement B - D par exemple, tout en restant à quelques mm du premier cordeau et toujours à 1m,50 cm du signe (+), ils répètent la première opération et ce jusqu’à former un rectangle.
Partant de ce rectangle nous allons vérifier l’équerrage par le principe des 3 - 4- 5 en rose sur la Fig2, pour cela nous allons tracer 3 m sur un cordeau 4 m sur un autre nous devons trouver 5 m en diagonale, c’est très important car une erreur de seulement 5 mm sur cet équerrage peut être catastrophique. Je vous rassure tout de suite les appareils utilisés par les géomètres de nos
jours sont d’une très grande précision, et si vous suivez scrupuleusement les signes (+) vous n’aurez aucun problème. Jetons un petit coup d’œil sur la Fig2, les traits bleus

représentent les bords des murs, les verts le prolongement de ces traits de 1 m, 50 cm, les points noirs représentent les piquets, et là nous constatons qu’ils ne sont pas tous à la même distance ce n’est pas grave le principal est qu’ils se trouvent au minimum a 1 m, 50 cm du signe (+) (nous verrons pourquoi un peut plus loin) représenté sur la Fig2 par un carré avec le signe (+) au centre et par les intersections des cordeaux aux emplacements B –D –F – H.
Continuons notre implantation si nous faisons la comparaison entre le plan d’implantation fig3 et celui du premier plancher fig1 bien que les cotes soient les mêmes, nous constatons que l’intérieure n’est pas identique, c’est normal puisque dans le plan des fondations seul l’emplacement des murs porteurs et des poteaux peut être mentionné.
Nous verrons un peut plus loin que pour faire le terrassement des fondations nous devions les tracer au plâtre ou au sable ce qui m’amène à anticiper votre réflexion sommes toute logique.
Pourquoi ne les a -t-il pas tracés pendant que les cordeaux étaient tendus ?
Ma réponse est que même si cela parait simple à première vue, Il est impossible de faire l’implantation, tirer les niveaux, et tracer les fouilles par terre dans la même journée, de plus il n’est pas recommandé de laisser les cordeaux tendus d’une journée à l’autre.

Page n° 8 le décapage.


L’autre raison est que si vous employé un engin mécanique pour creuser les fondations au bout
de quelques passages vous ne voyiez plus les traits, il faudra les retracer plus tard c’est de la perte de temps inutile.
Pourquoi avons nous planté les piquets à 1m, 50 cm des bords des axes fig2? C’est pour laisser au minimum 1m voir 1m, 20 cm de passage entre les murs et les chaises, et en tenant compte également des intempéries car ne perdons jamais de vu que nous ne sommes pas en permanence sur le chantier.
La troisième chose à faire après avoir repérer l'emplacement de la maison fig2 avec du plâtre du
sable, ou de la peinture, est le décapage, nous mettons de coté la terre végétale et nous creusons le trou du vide sanitaire. Si nous avons commencé le terrassement des fondations, qu’un violent orage éclate pendant notre absence et provoque un éboulement, si les chaises sont trop près du bord elles risquent de glisser dans la fouille, et encore une fois nous allons perdre du temps à les remettre en place.
Je viens d’évoquer le mot chaises. Qu’est ce que des chaises viennent faire au milieu d’un chantier?
Ce sont tout simplement des piquets d’environ 1m,20 cm plantés dans le sol, sur lesquels nous le verrons plus loin nous clouons des planches.
Sur ces planches nous plantons les pointes qui serviront à matérialiser la maison.
En réalité la fig2 et la fig3 n’existes pas, l’architecte nous donnera un plan ressemblant à la Fig2 sans l’emplacement des piquets avec uniquement les cotes des murs porteurs et celles des poteaux soutenant la dalle de l’escalier.
Dans la fig3 j’ai représenté ce qui va se passer sur le terrain, nous allons le voir ensemble les cotes son purement et simplement inventés n’en tenez pas compte.
En revanche les piquets sont en marron, les planches des chaises sont en vert, les axes en rouge, les murs en noir, et tous les traits en pointillés sont à l’extérieur des murs ils représentent les cordeaux, nous allons tâcher de nous débrouiller avec tous cela.
Tout le problème est là, lorsqu’une personne n’a jamais travaillé dans le bâtiment savoir comment mettre les chaises, et qui plus est savoir qu’il faut mettre des chaises n’est pas évident, c’est ce que nous allons faire maintenant.
Comme dans la Fig2 nous pourrons voir les intersections (+) B - D - F - H l’architecte aurais ajouté C – G’ le mur porteur servant à recevoir les poutrelles les murs C’- G et C –G’celui du garage E –H’ et les trois poteaux A - J – I.
Reprenons la Fig3 le rectangle est le même que dans la fig2 et les pointillés le prolongement des cordeaux, rien ne nous empêche de planter les piquets des chaises maintenant mais comme nous allons le voir nous aurons besoin du niveau pour placer les planches sur les piquets, donc je pense qu’il vaut mieux attendre pour les piquets, et passer tout de suite au niveau.

Page n°9 fig3 le niveau à eau.

Page-n--9-fig3-copie-2.JPG
Le niveau comme le piquetage nous est donné par le géomètre, il est placé obligatoirement sur un point fixe, cela peut être un mur proche de votreconstruction.
Pour vous familiariser avec ce nouvel arrivant, je n’ai pas choisi la facilité j’ai placé ce niveau représenté par une pointe spéciale plantée sur un chemin goudronné passant à environ une centaine de mètres de l’implantation.

Il va donc falloir aller le chercher et le ramener au plus près pour le reporter su nos chaises.
Pour cela nous disposons d'un niveau à eau, (il existe également des niveaux à laser beaucoup trop cher pour ce que nous devons faire) le principe est simple c'est celui des vases communicants deux bouteilles en verre ou en plastique remplies d’eau, une grosse
30mm de diamètre une petite 10mm(ou deux drosses comme sur la photo, bien que la petite soie plus pratique) de diamètre et un tuyau d'une vingtaine de mètre ou plus c’est une question de poids et de rangement.
( X ) est au robinet et fait couler l'eau à gros débit sans arrêter jusqu'à ce que Y à l'autre bout du tuyau posé par terre lui signal qu'il n'y a plus une seule bulle d'air, ( X ) et ( Y ) bouchent leur bouteilleniveauaeau.jpg dans la position où ils se trouvent et se rejoignent.

Une seule personne approche les deux bouteilles l'une de l'autre, les débouche et monte ou descend doucement la petite bouteille pour enlever le trop plein d’eau Jusqu’à ce que le niveau se trouve aux trois quarts environ des deux bouteilles, il les bouche et les pose dans un endroit où elles ne risquent rien, de préférence debout, jamais à plat par terre pour éviter que quelque chose ne tombe sur le tuyau, qu'il se débouche et que l'air n’entre à l'intérieur, si toutes ces précautions sont prises le niveau peut être utilisé en l'état jusqu'à la fin du chantier, en ajoutant un peut d'eau de temps à autre s’il en manque.

Page n°10 fig4 comment tirer un trait de niveau au niveau à eau.

Revenons à notre implantation, et rendons-nous à notre point zéro puisque c'est une pointe par terre, il faut le rehausser pour pouvoir poser la bouteille.
Il ne vous a pas échappé que je pouvais très bien rehausser directement d'un mètre le point zéro, mais pour vous familiariser avec le niveau j'ai compliqué volontairement les choses en prenant un aggloméré dans le cas où nous n'aurions que cela sous la main, en plus je n’ai mis qu’une vingtaine de mètre de tuyau question de poids et de rangement.
Notre point zéro se trouvant à une centaine de mètre de nos fondations en partant de la fig4
nous allons tirer le niveau jusqu'aux chaises, pour ce faire puisque notre niveau ne fait que vingt mètres, il nous faut planter cinq piquets. ( X ) après avoir rehaussé de 30 cm (trait le plus fin possible) le point zéro sur l'aggloméré place la grosse bouteille toujours bouchée sur ce point tandis que( Y ) se rend au premier piquet intermédiaire, et tente dans la mesure du possible de rester au même niveau que ( X ) ( j'insiste sur le fait de rester au même niveau, pour ne pas perdre trop d’eau pendant le déplacement, il suffit à ( X ) et ( Y ) de garder un doigt sur le bouchon,
Tous deux débouchent leur bouteille ( X ) place la grosse bouteille sur le trait de l’aggloméré, ( Y ) attend que l’eau s’arrête et trace le trait (fin) des 30 cm ( X ) et ( Y ) bouchent leurs bouteilles dans la position où ils se trouvent (il faut répéter cette opération à chaque fois qu’on se déplace pour tracer un trait de niveau), puis ( Y ) rehausse ce trait de 1 m premièrement pour ne
plus avoir à se baisser sans arrêt et surtout pour faire un compte rond,
( Y ) se rend à l'autre piquet, ( X ) prend sa place pose sa bouteille sur le trait de 1 m ( Y ) comme pour le premier trait tente de garder le même niveau que ( X ) et ce jusqu'au dernier piquet.
Une fois les bouteilles bouchées le niveau doit être mis en lieu sur jusqu’à sa prochaine utilisation.
Dans tous les cas sans exception dans une implantation, il faut planter un piquet ou placer quelque chose de fixe prêt d'une chaise pour y tracer le niveau ou au plus loin à une longueur de niveau à eau maximum, en principe il est toujours placé près du lieu de l’implantation.

J'ai choisi de commencer par placer les cordeaux sur les axes en premier fig1, parce que ça m'arrange pour mes croquis mais vous pouvez tout aussi bien commencer par tirer le niveau jusqu'à proximité d’une chaise si il est quelques peu éloigné avant de placer les cordeaux, ça n'a pas d'importance le principal est d'avoir le trait de niveau pour installer les chaises et surtout ne pas placer le dernier piquet à l'intérieur de la construction.
Reprenons la fig4 au dernier point de niveau car il va être déterminant pour la suite de notre construction, suivons son cheminement depuis le départ de notre point zéro jusqu'à notre dernier piquet trait en vert (5) sur la droite de notre croquis.

Page n°11 fig4 reporter le trait de niveau sur les chaises.


Nous avons nos 30cm de rehausse du point zéro plus 1m soit 1m 30 cm du point zéro et là nous avons besoin de nos plans.
Peut-être avez vous entendu parler du trait de niveau de 1m dans le bâtiment, c'est le trait qui sert pour toute la construction sans ce trait nous ne pourrons rien faire c'est donc lui que nous allons définir.
Partons de notre trait de niveau 1m 30 cm auquel nous enlevons la hauteur du vide sanitaire, 70 cm plus 20cm le niveau de la dalle finie sera donc à 20 cm de notre trait de niveau en bleu fig4.
C’est une bonne hauteur pour les chaises mais pour ne pas qu’il y est confusion entre le niveau de la dalle et celui des chaises nous baissons ce dernier de 20 cm par rapport à celui de la dalle finie, ce qui nous donne un compte rond 50 cm du niveau du sol, ce chiffre n’a rien à voir avec un vide sanitaire c’est pour qu’il soit facile à se rappeler.
Nous reportons ce trait sur chaque piquet à l’aide du niveau à eau, nous clouons nos planches et les chaises sont installées
. Ce niveau est très important puisqu’il est équivalant au trait de 1 m pour tout ce qui se trouve en dessous de la dalle finie.
Nous abordons maintenant la dernière partie du niveau le plus important bien que nous l’ayons vu les autres ne soient pas négligeables non plus, pour celle du niveau de 1m rien de plus simple nous regardons si le dernier piquet est assez haut, si ce n’est pas le cas nous nous le rehaussons par une planche clouée dessus, à partir du trait de la dalle finie nous traçons 1m sur ce piquet et notre fameux trait de 1 m tant attendu est matérialisé. Bien que l'essentiel du niveau se trouve sur la fig4 un complément de détails peut
vous aider sur la fig5 page suivante.

Page n°12 fig5-6 reporter l'emplacement des cordeaux du sol aux chaises.


Ce fameux trait de 1m nous le reporterons plus tard à l'intérieur lorsque les murs feront plus d'1m


Pour l'instant nous continuons l'implantation des fondations, pour ce faire nous partons du cordeau tendu au ras du sol fig2 sur les axes (+) pour remonter vers les chaises fig6 -1.
Tout n’est qu’une question d’organisation il est évident que nous n’allons pas mettre et remettre les piquets nous choisirons le bon moment.
Supposons que nous ayons tiré le niveau un samedi que nos piquets pour l'implantation soient en place et bien que ce ne soit pas recommandé nous les-laissons, le dimanche nous attaquons l’implantation.
( X ) et ( Y ) partent des cordeaux au sol ( X ) tient le fil aplomb d’axe légèrement au-dessus de la chaise il peut même prendre appuie sur cette dernière, laisse descendre le plomb ( Y ) lui signal le moment exact ou le plomb est arrêté au dessus du cordeau, ( X ) trace le trait sur la planche en face de la ficelle du plomb d'axe fig7(1) il trace la largeur du mur en l’occurrence 20cm 10cm de chaque coté de l’axe fig7(2) en suite il trace la fondation 40 cm 20 cm de chaque coté de l’axe fig7(3) et il met une pointe de 60 mm (longueur) sur chaque trait en la laissant dépasser de 2 cm environ, ceci a chaque chaise et ainsi notre maison est matérialisée, par des cordeaux certes,
mais c’est un bon début.
Partant des pointes extérieures ( X ) et ( Y ) tendent un cordeau sur l’alignement B -D par exemple et sur les deux pointes délimitant le bord des fondations fig6 (2) à l’aide d’un fils à plomb d’axe ils descendent cet alignement vers le sol, une fois le plomb arrêté ils plantent un piquet et font la même chose à chaque chaise sur les pointes délimitant les fouilles.

Page n°13 fig7 tracer les fondation en partant des cordeaux des chaises.

Il va de soi que si les cordeaux sont encore en place nous nous en servons pour tracer la fondation, les mains jointes en forme d'entonnoir au dessus des cordeaux ( X ) et ( Y ) les saupoudrent de plâtre de sable ( il n'est pas nécessaire d'acheter des bombes de peinture pour ce genre de travail) pour tracer les fondations sur le sol fig6 (2) et répètent cette opération à chaque fondation.
Dans le concret c’est à dire lorsque vous serez face à la tâche qui vous attend-il faudra que vous fassiez très attention surtout si vous employez un engin mécanique premièrement aux chaises, car une chaise bousculée, c'est toute l'implantation niveau et équerrage compris. qu’il faudra revoir inutile de vous dire le temps perdu, en plus avec un engin vous ne pourrez pas faire toutes les fondations en même temps il faut donc choisir celle par laquelle vous allez commencer, et là c'est vous qui devrez organiser votre travail suivant la façon dont elles seront disposées.
Vous verrez vous-même bien que cet espace soit un chantier, sans organisation c’est tout de suite la pagaille, d’où l’intérêt de bien déterminer l’emplacement pour la bétonnière, pour la petite grue si vous en utilisez une ou éventuellement pour un élévateur, pour stocker le sable, pour entreposer le ciment, sans baraque de chantier il faudra poser les premiers sacs sur une palette pour les isoler du sol les recouvrir d’une bâche, bref tous ces détails paraissent anodins mais sont nécessaires.
La première chose à faire après avoir matérialisé la maison au sol avec du sable par exemple est de regarder comment vont pouvoir entrer les camions sans avoir à faire trop
de manœuvres suivant l'emplacement de votre terrain, pour livrer les matériaux, ou le béton si vous vous faites livrer avec une toupie tout cela est à penser sérieusement.
Encore une fois, ce blog n'est pas fait pour vous détailler toutes les procédures à suivre d'autre sont beaucoup plus qualifié que moi pour ce travail, n'hésitez pas à aller sur le net pour les consulter.

page n°14 quelques conseils avant d'attaquer les fondations.


Avant de stocker quoi que se soit prévoir les tranchées indispensables, de façon à ne pas avoir à déplacer le tas de terre végétale parce qu’il se trouve à l’emplacement de la canalisation d’eau par exemple,
Le stockage de cette terre doit être définitif il servira par la suite à composer la décoration de votre extérieur, jardin, pelouse etc.
Ne pas oublier non plus que lorsque vous faite du terrassement vous sortez de la terre une partie peut vous servir, elle peut ne pas vous servir du tout dans ce cas là, vous devez vous renseigner certains particuliers voir même des entreprises ont besoin de remblais et prennent même le transport à leurs frais.
S’assurer que le stockage des matériaux ne gênera pas pour le déplacement des engins de terrassement ou d’élévation, tout en restant aisément accessible.
Tous ces petits détails sont important, si mon but n’est pas de vous expliquer point par point ce que vous devez faire avant de commencer la construction, ma responsabilité en tant que professionnel du bâtiment est au moins de vous y faire penser.Passons maintenant au terrassement des fondations (fouilles)

Page n°15 fig8 chapitre3 creuser la profondeur des fondations à la pige.



Chapitre 3


Terrassement et coulage des fondations

Plus un petit cours de ferraillage




Pour le terrassement revenons quelque peu en arrière avant de donner le premier coup de pioche ou d’engin mécanique, nous partons du niveau 0 que le géomètre nous a donnés c’est à dire la pointe spéciale enfoncée dans le chemin goudronné que nous avons reporté près de la zone d’implantation à notre droite dans la fig4.

Dans la fig8 le niveau qui nous intéresse est celui des chaises c’est à dire 1m, 30cm – 20 cm niveau de la dalle –20 cm niveau des chaises auquel nous enlevons 40 cm de dénivelée reste 50cm, supposons que nous sommes sur le bon sol, la maison que nous voulons construire n’étant pas un immeuble 40 cm ( cette profondeur m'arrange pour mes croquis, la bonne profondeur est celle du bon sol et que le gel ne peut pas atteindre 60 à voir plus dans certain cas80cm ) de profondeur serons suffisant, nous ferons donc une pige de 1m, 15 cm de long.
Qu’est-ce qu’une pige ? Pourquoi 1m, 15 cm ? Dans le cas qui nous intéresse une pige est constituée d’un liteau d’environ 1m, 15 cm dans lequel nous plantons une pointe de 60mm (6 cm de long) à 95 cm traversant le liteau de part en part.
Pour quoi 95 ? Le niveau de la chaise au du sol étant à 50 cm nous ajoutons 45 cm ce qui nous
donne le fond de fouille. Une fois le terrassement fini nous coupons à la pige 40 cm nous la passons le plus légèrement possible sur le cordeau pour couler le béton des fondations, ce qui fait que les fondations se trouvent enterrer de 5cm et ne seront pas apparentes une fois les extérieurs terminés.

Page n°16 fig9 coffrage pour murs en béton armé.


Dans la fig8 nous pourrons voir en jaune le piquet avec dessus le niveau des 1m, 30cm, celui de la dalle, des chaises du sol, et celui de la profondeur des fouilles.
Pour le travail que nous avons à effectuer nous pourrons arrêter là, couper la pige à 40 cm et la promener sur le cordeau en l’affleurant sans le toucher pour couler les fondations un coup de taloche pour égaliser, le béton une fois sec nous pourrons monter les agglomérés.
Ce procédé n’est valable que si nous voulons monter le vide sanitaire en aggloméré ou d’autres matériaux, il ne l’est pas si nous voulons le monter en béton armé.
Un petit coup d’œil sur le béton armé ne peut pas nous faire de mal puisque nous serons appelés à façonner du ferraillage tout au long de la construction.
Des coffrages il y en a de nombreux (http://deco.fr/boisphp3?gamme=bois) je ne m’étendrais pas sur ce sujet je vous propose par contre un coffrage que j’ai eu l’occasion d’employer maintes fois dans ma vie professionnelle, il est rapide à mettre en place et résiste très bien à la poussée du béton même en utilisant un vibreur.
Ce coffrage a un avantage c’est qu’il possède des longueurs différentes de panneaux qui partent de 50 cm jusqu’à 3 m fig9.

Retournons à la fondation dans le cas d’un mur d’aggloméré après avoir passé la pige pour araser le béton un coup de taloche pour l’égaliser et après avoir tracer le mur nous pouvons monter les aggloméré, dans le cas du béton le travail est un peut plus long il faut placer ce que nous appelons des amorces ou des fers en attente.
Le principe sera le même que précédemment mais avant que le béton soit sec nous devons placer des amorces.

Deux sortes d’amorces peuvent être employées, les amorces simples faites d’un fer crocheté à un bout fig10(3) ou des amorces doubles que nous appelons plus souvent des semelles fig10 (1)

Page n°17 fig10 aperçu sur le ferraillage des fondations.


Dans le cas d’amorces simple c'est à dire des fondations sur de la roche ne nécessitant pas de semelles, nous calculons la profondeur de la fondation et ce que nous voulons laisser dépasser d’amorces, la fondation faisant 40cm en supposant que nous laissions dépasser les fers de 20cm nous coupons les fers de 6mm de diamètre à environ 60 cm de long 30cm (+10cm de crochet) dans le béton 20cm d’amorce.
Pour la pose le principe est le même que pour tracer les fouilles, partant des chaises nous tendons un cordeau sur les pointes représentant l’axe de la fouille nous descendons deux fils à plomb, nous plantons un fer de 6 ou 8mm nous attachons un cordeau à quelques cm au-dessus des amorces et nous les alignons. Le mur faisant 20cm nous ne sommes pas au cm près mais mieux c’est aligné meilleur c’est.

Les amorces double ne sont pas nécessaires pour le mur qui nous concerne mais rien ne nous empêche de les employer, à condition toute fois de respecter les normes concernant le béton, puisque le mur fait 20cm la largeur du ferraillage du mur ne devra pas excéder15cm au maximum, mettons 14 cm extérieur c’est à dire environ l’épaisseur d’une planche à coffrage entre, le coffrage lui-même et la ferraille.
Pour l’alignement partant d’une pointe du mur vers l’intérieur nous plantons une pointe provisoire à 27mm ou l’épaisseur d’une planche à coffrage.
J’insiste sur provisoire car toute pointe ajoutée pour tel ou tel travail doit être enlevée des chaises aussitôt ce travail terminé, il ne doit rester sur les chaises que les pointes des murs, des axes, et des fouilles, toute autre pointe peut porter à confusion.
Puisque nous sommes dans le ferraillage restons-y et regardons ce que nous pourrons faire avec un fer de 6mm, les formes que nous pourrons lui donner sont variées restons cependant dans le domaine qui nous intéresse celui de la maison individuelle.

Page n°18 fig11-12 quelques modèle de ferraillage cadre épingle etc.

Nous avons vu dans la fig10 ( 1 ) les fers U que l'on attache dans les semelles pour faire des amorces, les amorces en forme de crochets fig10(3), dans la fig10(2) les cadres sont rectangulaires, ils peuvent être carrés dans ce cas là bien qu’ils aient la même forme, leur nom peut changer suivant la position que nous leur donnons.
Debout ce sont des poteaux, allongés se sont des poutres ou longrines.
Avant de passer au coffrage proprement dit voyons dans la fig11 les quelques pièces en fer de 6mm dont nous aurons le plus besoin, et dans la fig12 la façon de procéder pour confectionner ces pièces.

Dans cette figure nous pouvons voir en 2 des nouvelles pièces les épingles fermées c’est la véritable épingle, au-dessus ouvert c’est plutôt un écarteur mais il est familièrement appelé épingle.
Voyons maintenant comment fabriquer ces pièces commençons par installer un établi fig12 pour ce faire nous coupons un bastaing de quatre mètres en deux ou évidement de préférence des chutes, nous clouons les deux morceaux ensemble avec des broches nous les posons sur deux tréteaux, nous plaçons deux bastaings les uns sur les autres devant et derrière les bastaings jumelés, sans les couper surtout si se sont des bastaings de quatre mètres que nous venons de faire rentrer.

Sur la Fig12 nous plaçons ce que nous appelons le fer de torsion, un bastaing faisant 7 cm, 5mm nous coupons un fer 6mm à 17ou 18 cm de long nous l’enfonçons dans le bastaing à environs 60 cm du bord nous le laissons dépasser
Le bastaing de 2cm maximum ce fer nous sert à cintrer les barres.
Prêt de ce fer nous en plaçons un à 2 cm pour que le crochet ne prenne
une vilaine forme en le tordant, plus loin à 1m environ nous en plantons un autre pour éviter que la barre remonte au milieu au moment du cintrage du cintrage si elle est longue.