lundi 30 juillet 2007

Page n°41 fig33 escalier terrasse (fin)


Qui dit coffrage dit décoffrage, ne jamais perdre cela de vu surtout dans le cas du palier ou de l’escalier même si contrairement aux croquis le vide sanitaire ou le dessous de l ‘escalier sont accessible !
Il faudra récupérer toutes les planches coupées et les mettre en jonction sur les chevrons, pour les bastaings supportant la paillasse éviter de les poser si faire se peut dans le sens de la première marche et le mur d’aggloméré les poser plutôt dans le sens de leur longueur éviter surtout de les coincer.
Parfois lorsque le béton est sec depuis plusieurs jours et même dans une position confortable il est difficile de décoffrer, il n’y a pas d’autre solution que de casser une planche, imaginons un instant que cette planche soit coincée dans le vide sanitaire il ne sera pas possible de la récupérer.
J’ai pris cette façon de coffrer parce qu’elle me semble la plus appropriée pour une personne n’ayant jamais travaillé dans le bâtiment, pensez à ce que j’ai écrit au-dessus qui dit coffrage dit décoffrage il est plus difficile de décoffrer que de coffrer si le travail est mal fait. Je ne terminerais pas ce chapitre sans vous donner la façon la plus professionnelle, et peut-être la plus rapide, mais aussi la plus dangereuse parce qu’il s’agit de feuilles de contre-plaqué de grandes longueurs. Le principe est le même que dans la fig30A mais à la place d’une épaisseur de planche nous mettons une épaisseur de contre-plaqué assez épais 1 cm minimum, posée sur les chevrons ceux-ci dans le sens de la paillasse et les bastaings dans leur longueur pour éviter les coupes en bleu Fig33.
Une dernière recommandation si une personne partant d’un bon sentiment vous dit de mettre de l’huile de vidange sur le contre-plaqué ne le faite pas, dans une place aussi réduite mieux vaut qu’il reste accroché au béton plutôt que de descendre d’un seul coup et risquer l’accident.

Dans cette figure en bleu la paillasse, en noir et rose le contre-plaqué, en marron le chevron, en rose les coins cales, en bleu les bastaings sur leur longueur, les étais en vert, les cales en rouge, la joue de la marche en rose, la rablette de jonction entre les étais et les bastaings en rouge.
Pour le travail de béton qui nous concerne-je pense avoir fait le tour il ne nous restera plus qu’à le mettre en pratique à l’occasion, passons maintenant à la dalle du premier plancher pour l’élévation des murs.

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