
J'ai été démobilisé au mois de juillet 1962, trouver du travail n'a pas été un problème puisque ma belle-soeur et mon beau-frère travaillaient tout deux chez
chagneau une entreprise française installée en
Algérie je crois
d'ailleurs qu'elle existe toujours à
Marseille. La carte postale en
couleur de l'église montre qu'elle a été faite à cette époque, puisque nous apercevons à droite de l'église la grue du chantier sur
lequel je travaillait. Le chef de chantier a été sympa il m'a fait réparer les coffrages bois durant la période des vacances. Le reste du temps mon travail consistait à tracer les boites de réservations sur les planchers, ou je bricolait à droite à gauche. J'avais l'intention de m'installer en
Algérie, les parents de ma future femme étaient des gens formidables ils me laissaient ma paie intégrale, ils ne voulaient pas un sous pour la pension, ce qui m'a permis d'acheter la bague et de nous fiancer. La
tension était quand même perceptible à l'époque, lorsqu'un copain de chantier un
kabyle est venu me voir et m'a dit, je n'ai pas de conseil a te donner mais si j'étais toi je rentrerais en
France, comme tu étais dans les harkis, je crois qu'ils veulent te faire la peau. Je n'en ai pas parlé tout de suite pour
effrayer personne, mais à partir du moment où j'ai décidé d'en parler, huit pour plus tard j'étais sur le bateau. J'ai vécu quelques temps à Marseille chez ma soeur
aînée, mais je ne mis faisais pas, je suis parti pour
montagnac dans les
basses-alpes, là c'est mon autre soeur qui n'a pas voulu que je reste il faut dire que c'était un trou perdu pourtant je travaillais chez un petit entrepreneur du coin et je mis plaisais bien.
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